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actualités des expositions
Rayures dans la mer, tâches dans la savane : atelier créatif de Laura Mertz
Samedi 29 février du 15h au 17h
Atelier créatif + goûter à Coutume (12€)
ANOMAL
Quentin Garel
et RENCONTRES DE BAMAKO
exposition photo
MuséOthérapie, l’Art de se sentir bien !
Conférence Samedi 8 février à 15h :
« Art détox »
Estelle d’Almeida, chef de pr...
Ariane Loze - Une et la même
Fabien Tabur présente Buisson Ardent
ERWIN WURM Photographs
GROUP SHOW :
Féminin
antoine poupel
GROUP SHOW : 1970-1990, Regards sur la création havraise
Jusqu’au 22 février 2020
vladimir skoda
GROUP SHOW : L’œil et la nuit
elissa marchal
SOLO SHOW : Horizons
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[verso-hebdo]
18-04-2024
La chronique de Pierre Corcos À propos d'une collection d'art brut La chronique de Gérard-Georges Lemaire Chronique d'un bibliomane mélancolique
La lettre hebdomadaire de Jean-Luc Chalumeau |
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Authouart, l'artiste de la 42e rue |
Daniel Authouart expose des peintures, dessins et lithographies à la galerie Pascal Gabert du 15 novembre au 12 janvier, et l'on retrouve avec plaisir le peintre qui s'asseyait sur le trottoir de la 42e rue à New York, adossé à un réverbère, dans les années 80-90, de manière préférentielle. Il y est régulièrement retourné depuis, et nous présente notamment aujourd'hui On 42nd Street, une gouache sur papier préparé de 2018. Cette rue fétiche fait partie des sujets dont la structure et les couleurs s'accordent le mieux avec le motif général. Il faut insister sur le fait que ses « papiers préparés » sont une étape importante dans le processus de création de ses tableaux. Authouart a créé ses premiers papiers en 1985 pour remplacer des feuilles au grain très irrégulier qu'il ne parvenait plus à se procurer dans le commerce. Le support est désormais une feuille d'Arches (27 x 38 cm) très épaisse, sur laquelle il colle des photos, des publicités et des petits objets entrelacés dans des bandes de kraft. Il peint directement dessus afin d'obtenir une composition abstraite. Lorsqu'il part en voyage pour dessiner dans les rues, il transporte toujours dans son carton à dessin quelques papiers préparés. Devant son sujet, il choisit celui dont la structure et les couleurs révèlent le mieux son état d'esprit. Puis il commence à dessiner et s'engage alors un rapport de force entre le fond et le sujet : ce sont ses palimpsestes, à l'origine de la plupart de ses toiles.
Le résultat ? Une inimaginable profusion d'objets et de signes qui sursaturent l'espace plastique de Daniel Authouart, ou plutôt les espaces, puisque ses tableaux sont des palimsestes, où les images surgissent ou transparaissent çà et là, venues du dessous. Cette incroyable profusion déclenche chez le spectateur un réflexe de contemplation pure : littéralement une sidération. Cette sidération ne consiste sans doute pas en un anéantissement immédiat des forces vitales du spectateur, mais bien en un arrêt provisoire de ses facultés critiques. Il contemple, comme devant une pure abstraction, perdu dans les méandres d'une circulation d'images dont il remet à plus tard la découverte de son sens. L'art d'Authouart ne montre pas le monde, il le dit, et ce qui parle en lui est moins ce qu'il représente (la folle agitation de la 42e rue par exemple) que le sensible qui est le moyen de la représentation. Ce sensible, Francis Bacon l'appelait pour lui-même comme pour Van Gogh le « diagramme ».
De même en effet que Van Gogh exprimait son désespoir par les bâtonnets de sa touche, non par l'image d'un lit ou d'un champ de blé, de même Authouart exprime la mélancolie d'un monde en perdition (il ne l'observe jamais mieux qu'à New York) à travers son inimitable manière d'enchaîner les images les unes près des autres et les unes sur les autres (les palimpsestes) dans des combinaisons improbables dont la cohérence n'est que picturale, et c'est bien cela qui compte. La leçon implicite de l'oeuvre de Daniel Authouart, c'est que l'art ne représente vraiment qu'en exprimant, c'est-à-dire en communiquant, par la magie du sensible, un certain sentiment à la faveur duquel les objets et les figures représentés peuvent apparaître comme présents. S'il est signifiant, l'objet esthétique selon Authouart ne l'est que parce qu'il est d'abord expressif. Il faut vite aller 11 bis rue du Perche pour l'éprouver.
www.galeriepascalgabert.com
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Verso n°136
L'artiste du mois : Marko Velk
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Elena Santoro
par Gérard-Georges Lemaire
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Griffures : Luisa Pinesi joue
entre surface et profondeurs
par Gérard-Georges Lemaire
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Rencontres au café Tortona avec Ariel Soule
par Gérard-Georges Lemaire
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Le fil rouge d'Akane Kirimura
par Gérard-Georges Lemaire
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Pierre Delcourt
en quête d'un absolu du visible
par Gérard-Georges Lemaire
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Stefano Soddu,
entre diverses dimensions
par Gérard-Georges Lemaire
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Une expédition picturale à Cythère
en compagnie d'olivier de Champris
par Gérard-Georges Lemaire
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Dans l'atelier de Hans Bouman
par Gérard-Georges Lemaire
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John Giorno : William Burroughs
tel que je l’ai connu.
par Gérard-Georges Lemaire
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Giampiero Podestà, ou l'origine d'un monde
par Gérard-Georges Lemaire
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[idées]
Takis: Contemporary Poet of Heaven and Earth
by Megakles Rogakos, MA MA PhD |
Sur les pas d’Adalberto Borioli
par Gérard-Georges Lemaire
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Marilena Vita,
entre mythe et onirisme
par Gérard-Georges Lemaire
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Le regard photographique
de Marie Maurel de Maille
par Gérard-Georges Lemaire
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Santiago Arranz,
l'ami intime des écrivains
par Gérard-Georges Lemaire
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[idées]
George Koumouros
"Portrait Landscapes"
Exhibition curated
by Megakles Rogakos
PRESS RELEASE |
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