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actualités des expositions
Rayures dans la mer, tâches dans la savane : atelier créatif de Laura Mertz
Samedi 29 février du 15h au 17h
Atelier créatif + goûter à Coutume (12€)
ANOMAL
Quentin Garel
et RENCONTRES DE BAMAKO
exposition photo
MuséOthérapie, l’Art de se sentir bien !
Conférence Samedi 8 février à 15h :
« Art détox »
Estelle d’Almeida, chef de pr...
Ariane Loze - Une et la même
Fabien Tabur présente Buisson Ardent
ERWIN WURM Photographs
GROUP SHOW :
Féminin
antoine poupel
GROUP SHOW : 1970-1990, Regards sur la création havraise
Jusqu’au 22 février 2020
vladimir skoda
GROUP SHOW : L’œil et la nuit
elissa marchal
SOLO SHOW : Horizons
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[verso-hebdo]
28-03-2024
La lettre hebdomadaire de Jean-Luc Chalumeau Kim Jung Gi, un génie graphique La chronique de Pierre Corcos Le retour du disparu La chronique de Gérard-Georges Lemaire Chronique d'un bibliomane mélancolique
La lettre hebdomadaire de Jean-Luc Chalumeau |
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Pierre Marie Lejeune à Bruxelles |
Le sculpteur Pierre Marie Lejeune occupe les espaces de la Patinoire royale/Galerie Valérie Bach à Bruxelles du 25 janvier au 23 mars. Bonne occasion de prendre la mesure de cet artiste fondamentalement contemporain par ses formes neuves et par l'audace de ses procédés techniques incluant l'acier, le miroir et la lumière électrique, mais qui est aussi l'héritier direct des grandes avant-gardes modernistes du début du XXe siècle qui abolirent toute idée de narration ou d'illusion pour ne plus offrir au regard que l'objet esthétique en soi. C'est ainsi que sa Console Omega n'est pas vraiment une console : cette pièce en acier recouvert de peinture epoxy gris dessinant le signe omega, fétiche de l'artiste, habité par un miroir-verre feuilleté éclaté illuminé par du courant électrique 220 volts, ne s'adresse ni à la volonté du spectateur pour l'avertir, ni à son intelligence pour l'instruire. Elle ne montre qu'elle-même, et n'évoque rien du réel, pas même ce qu'on appelle habituellement une console, sinon secondairement. Car elle ne prétend nullement imiter le réel : si elle s'en inspire, de ce réel, c'est pour se mesurer à lui et le refaire.
En signifiant, l'objet esthétique signé Pierre Marie Lejeune n'est jamais au service du monde, mais au principe d'un monde qui lui est propre. Ce monde de l'objet esthétique, nous le nommons par celui de son auteur, soulignant de ce fait la présence d'un style, c'est-à-dire une manière singulière de traiter le sujet, de faire servir le sensible à une certaine qualité d'expression. L'univers de Pierre Marie Lejeune pourrait être défini comme celui d'Einstein : il est à la fois fini et illimité car il est composé par des objets esthétiques ayant la propriété d'être « ouverts » à leur manière, c'est-à-dire davantage en « intension » qu'en extension, ou mieux encore : en profondeur. Totalité finie mais illimitée, le monde de Pierre Marie Lejeune est ce que nous disent à la fois sa forme et son contenu, éveillant en nous la réflexion, mais aussi le sentiment d'un achèvement, qui est fort proche de l'admiration.
En liant intimement les propositions formelles de Pierre Marie Lejeune et leur auteur, ai-je défini l'objet esthétique comme une subjectivité, un Dasein aurait dit Heidegger ? Le projet fondamental du philosophe constituait le sujet comme transcendance et dévoilait le monde, il pouvait se spécifier en projets singuliers révélant chacun un monde propre. Avec lui, il est possible de parler du monde d'un sujet aussi bien que d'un monde de l'objet esthétique. Cela nous suffit : exprimer, c'est pour l'objet esthétique tel que le réalise Pierre Marie Lejeune, se transcender vers une signification qui n'est pas une signification explicite assignée à la représentation (Lejeune n'est en rien un artiste figuratif), mais une signification plus fondamentale qui projette un monde, ou mieux, une « atmosphère de monde » que nous reconnaissons dès qu'apparaît l'une de ses oeuvres. Chez lui, fait passionnant, l'objet esthétique peut être traité en quasi-sujet parce qu'il est avant toute chose l'oeuvre d'un auteur : un « sujet » apparaît toujours en lui. En près de quarante ans, cet artiste a donc su accomplir un projet singulier dévoilant un monde propre. Peut-être est-ce évident, mais l'on m'accordera que c'est rare.
Pierre Marie Lejeune expose également à la Maison Elsa Triolet Aragon à Saint-Arnoult-en-Yvelines du 2 février au 12 mai.
www.prvbgallery.com
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Verso n°136
L'artiste du mois : Marko Velk
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Griffures : Luisa Pinesi joue
entre surface et profondeurs
par Gérard-Georges Lemaire
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Rencontres au café Tortona avec Ariel Soule
par Gérard-Georges Lemaire
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Le fil rouge d'Akane Kirimura
par Gérard-Georges Lemaire
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Pierre Delcourt
en quête d'un absolu du visible
par Gérard-Georges Lemaire
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Stefano Soddu,
entre diverses dimensions
par Gérard-Georges Lemaire
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Une expédition picturale à Cythère
en compagnie d'olivier de Champris
par Gérard-Georges Lemaire
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Dans l'atelier de Hans Bouman
par Gérard-Georges Lemaire
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John Giorno : William Burroughs
tel que je l’ai connu.
par Gérard-Georges Lemaire
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Giampiero Podestà, ou l'origine d'un monde
par Gérard-Georges Lemaire
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[idées]
Takis: Contemporary Poet of Heaven and Earth
by Megakles Rogakos, MA MA PhD |
Sur les pas d’Adalberto Borioli
par Gérard-Georges Lemaire
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Marilena Vita,
entre mythe et onirisme
par Gérard-Georges Lemaire
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Le regard photographique
de Marie Maurel de Maille
par Gérard-Georges Lemaire
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Santiago Arranz,
l'ami intime des écrivains
par Gérard-Georges Lemaire
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[idées]
George Koumouros
"Portrait Landscapes"
Exhibition curated
by Megakles Rogakos
PRESS RELEASE |
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