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actualités des expositions
Rayures dans la mer, tâches dans la savane : atelier créatif de Laura Mertz
Samedi 29 février du 15h au 17h
Atelier créatif + goûter à Coutume (12€)
ANOMAL
Quentin Garel
et RENCONTRES DE BAMAKO
exposition photo
MuséOthérapie, l’Art de se sentir bien !
Conférence Samedi 8 février à 15h :
« Art détox »
Estelle d’Almeida, chef de pr...
Ariane Loze - Une et la même
Fabien Tabur présente Buisson Ardent
ERWIN WURM Photographs
GROUP SHOW :
Féminin
antoine poupel
GROUP SHOW : 1970-1990, Regards sur la création havraise
Jusqu’au 22 février 2020
vladimir skoda
GROUP SHOW : L’œil et la nuit
elissa marchal
SOLO SHOW : Horizons
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[verso-hebdo]
18-04-2024
La chronique de Pierre Corcos À propos d'une collection d'art brut La chronique de Gérard-Georges Lemaire Chronique d'un bibliomane mélancolique
La lettre hebdomadaire de Jean-Luc Chalumeau |
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Christine Messmer, ou la vérité de la peinture par rapport à elle-même |
Peintre, graveur et dessinatrice, Christine Messmer expose ses travaux galerie La Capitale (18, rue du Roule, 75001 Paris, jusqu'au 25 janvier) et ce qui frappe tout d'abord, c'est que les toiles ne sont pas datées : ce sont réellement soixante années de peinture, d'une assez remarquable unité qui sont devant nous, avec certes des variations, des modulations, mais qu'il est impossible d'inscrire dans une chronologie. Soit une huile de format moyen intitulée L'aube des Amandiers : sur fond bleu clair on distingue qu'ils sont trois. Ils sont environnés de légères touches de blanc : ils sont donc en fleurs. C'est tout, et cela suffit pourtant à arrêter longuement le regard. Nous parcourons un itinéraire pictural à travers des transparences froides, mais nous sentons qu'il s'agit aussi d'un itinéraire allégorique de l'artiste qui a très longtemps cheminé dans ses tableaux. Nous avons au moins une certitude devant cette peinture ni abstraite ni tout à fait figurative : l'oeuvre est vraie par rapport à elle-même.
L'aube des Amandiers communique, dans son indécision même, une impression d'achèvement, tout comme L'Echelle des Anges, peinture cependant construite de manière très différente : des formes claires, aériennes, qui s'envolent sur un fond bleu plus soutenu. Mais peinture tout aussi vraie parce qu'achevée, parce qu'il n'est pas possible d'y associer l'idée de repentir. L'impression que l'artiste n'a pas eu à se reprendre, comme pour Le Jardin de la lune ou la Trouée d'automne, cette impression s'empare du spectateur : tout se passe comme si Christine Messmer ignorait toute tentation de rature. Bref : chaque oeuvre s'impose à nous parce qu'elle s'est d'abord imposée à elle. Peu importe que, dans les faits, l'artiste ait beaucoup travaillé : c'est effectivement par le travail qu'elle obtient des tableaux d'une parfaite sérénité. En peinture, « vérité » n'a jamais fait bon ménage avec « bâclé », et l'artiste nous en donne tranquillement la preuve.
Un tableau de Christine Messmer, Lumière dans les ténèbres par exemple, répond par lui-même, et par avance semble t-il, à tous les pourquoi, étant entendu que la réponse ne saurait appartenir à l'ordre de l'entendement : c'est dans le sensible qu'il nous plonge, c'est à un acquiescement du corps qu'il invite, et c'est dans ces conditions que nous pouvons nous laisser saisir par notre première impression d'aisance et de sûreté. L'objet-tableau est vrai parce qu'il sonne juste et que, ce faisant, il rend agréable notre perception. Les transparences de La barque du jour s'ordonnent ainsi sous nos yeux en toute rigueur, mais une rigueur qui ne doit rien à la logique. La peinture semble avoir littéralement germé ici, comme aurait dit Paul Klee, animant notre regard, lui communiquant sa plénitude. Mais nous ne sommes pas seulement un regard, nous attendons que l'oeuvre éveille un intérêt d'une autre nature en nous, de telle sorte que sa rigueur ne soit pas exclusivement sensible : il faut en un mot que la rigueur du sensible soit le signe d'une autre rigueur, celle de la vérité par rapport à l'artiste, et c'est bien ce qui se passe. Christine Messmer se donne entièrement à son art depuis toujours, sans rien lui demander d'autre que de laisser sourdre, ici et là, un peu de ce que l'on appelle la beauté.
www.lacapitalegalerie.com
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Verso n°136
L'artiste du mois : Marko Velk
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Elena Santoro
par Gérard-Georges Lemaire
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Griffures : Luisa Pinesi joue
entre surface et profondeurs
par Gérard-Georges Lemaire
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Rencontres au café Tortona avec Ariel Soule
par Gérard-Georges Lemaire
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Le fil rouge d'Akane Kirimura
par Gérard-Georges Lemaire
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Pierre Delcourt
en quête d'un absolu du visible
par Gérard-Georges Lemaire
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Stefano Soddu,
entre diverses dimensions
par Gérard-Georges Lemaire
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Une expédition picturale à Cythère
en compagnie d'olivier de Champris
par Gérard-Georges Lemaire
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Dans l'atelier de Hans Bouman
par Gérard-Georges Lemaire
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John Giorno : William Burroughs
tel que je l’ai connu.
par Gérard-Georges Lemaire
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Giampiero Podestà, ou l'origine d'un monde
par Gérard-Georges Lemaire
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[idées]
Takis: Contemporary Poet of Heaven and Earth
by Megakles Rogakos, MA MA PhD |
Sur les pas d’Adalberto Borioli
par Gérard-Georges Lemaire
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Marilena Vita,
entre mythe et onirisme
par Gérard-Georges Lemaire
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Le regard photographique
de Marie Maurel de Maille
par Gérard-Georges Lemaire
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Santiago Arranz,
l'ami intime des écrivains
par Gérard-Georges Lemaire
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[idées]
George Koumouros
"Portrait Landscapes"
Exhibition curated
by Megakles Rogakos
PRESS RELEASE |
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