Isabel Aguera est en quête d’identité par le moyen de la peinture, qui est sa boussole. Son itinéraire est géographiquement passé par le Liban, par New York dont la démesure s’est incarnée dans son travail, par Berlin, où l’expressionnisme allemand l’a conduit à présenter une exposition consacrée à la figure du Diable. Son travail récent sur les Fantômes et les Vanités a été exposé à Beyrouth, où il a rencontré la sensibilité à vif d’un public confronté à l’image quotidienne de la mort. Aujourd’hui, elle envisage de quitter temporairement son atelier parisien pour aller en Espagne. Elle s’en explique dans le texte suivant, qui permettra de mieux comprendre les œuvres que Verso diffuse dans ce numéro.
J.-L. C.