Solange Galazzo est peintre, rien que peintre, et il n’est pas utile de demander quel genre de peinture elle pratique : il y a des villes, des paysages, des figures dans son œuvre, des hommes, des femmes et des anges, des nuits aussi, exposées naguère chez Lélia Mordoch qui avait trouvé une jolie formule pour les présenter : « Poétique et mystérieuse, Solange Galazzo se joue de l’obscurité telle une princesse des ténèbres au pinceau de lumière ». Depuis lors, elle a exposé ses travaux sur toile notamment au Mexique (Musée Régional d’Art et de Culture de Querétaro) mais aussi ses peintures sur céramique au Couvent des Cordeliers de Châteauroux. Aujourd’hui, elle poursuit silencieusement son œuvre dans son vaste atelier normand. On n’en dira pas plus sur cette « princesse des ténèbres » car la vérité de son œuvre est dans l’œuvre et non point dans les circonstances de la création, dans la personnalité de son auteur ou dans le projet qui y préside. Gérard-Georges Lemaire, qui accompagne sa création depuis longtemps, donne ci-dessous quelques clefs pour en approcher la vérité.
J.-L. C.