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actualités des expositions
Rayures dans la mer, tâches dans la savane : atelier créatif de Laura Mertz
Samedi 29 février du 15h au 17h
Atelier créatif + goûter à Coutume (12€)
ANOMAL
Quentin Garel
et RENCONTRES DE BAMAKO
exposition photo
MuséOthérapie, l’Art de se sentir bien !
Conférence Samedi 8 février à 15h :
« Art détox »
Estelle d’Almeida, chef de pr...
Ariane Loze - Une et la même
Fabien Tabur présente Buisson Ardent
ERWIN WURM Photographs
GROUP SHOW :
Féminin
antoine poupel
GROUP SHOW : 1970-1990, Regards sur la création havraise
Jusqu’au 22 février 2020
vladimir skoda
GROUP SHOW : L’œil et la nuit
elissa marchal
SOLO SHOW : Horizons
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[verso-hebdo]
28-03-2024
La lettre hebdomadaire de Jean-Luc Chalumeau Kim Jung Gi, un génie graphique La chronique de Pierre Corcos Le retour du disparu La chronique de Gérard-Georges Lemaire Chronique d'un bibliomane mélancolique
La lettre hebdomadaire de Jean-Luc Chalumeau |
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Retour à Paris pour Daniel Authouart |
La nouvelle exposition de Daniel Authouart à la galerie Pascal Gabert, après On 42nd Street en 2018, devait ouvrir le 8 avril. Covid 19 oblige, elle est reportée au 20 mai. Elle a pour titre Back to Paris, car le peintre normand veut se souvenir de ses années de jeunesse dans la capitale. C'était le temps où les brasseries et les bars étaient joyeusement bondés, de La Coupole à La Fourmi, et les salles de concert comme La Cigale ne désemplissaient pas. Il quitte donc New York et sa chère 42eme rue pour nous inviter à nous souvenir, nous aussi, avec son inimitable manière de sursaturer la toile par son imagerie en palimpseste. Il ne s'agit plus de la mélancolie d'un monde en perdition, mais de la nostalgie de jours heureux dont on se demande s'ils reviendront enfin. Le tableau emblématique de l'exposition, une huile sur toile de 97 x 130 cm, a été peint en 2020, l'artiste étant bloqué dans son atelier avec ses très nombreux carnets de croquis accumulés depuis des décennies, il s'intitule Bar de la Fourmi, et il résume à lui seul l'art de Daniel Authouart.
Dans ce tableau comme dans tous les autres, il faut cesser d'opposer la forme et le fond pour voir comment la perception esthétique saisit le fond dans la forme, cette forme en quelque sorte grosse du fond qui devient la Gestalt véritable, l'unité signifiante de l'objet-tableau. C'est bien cette forme qui nous apparaît en premier lieu et nous a livré l'objet comme totalité. Le peintre a voulu faire exister, non « faire beau » par la forme qui est l'âme de l'oeuvre (comme l'âme est la forme du corps). C'est à travers l'expression qui est le plus haut du sens, que nous voyons le corps de l'oeuvre en tant qu'objet esthétique unifié par sa forme. Or la forme est une promesse d'intériorité : l'objet esthétique porte en lui son sens, il est à lui-même son propre monde, en l'occurrence le monde de Daniel Authouart qui décidément n'est pas réductible à la somme des éléments qui le composent. D'ailleurs, dans Le Bar de la Fourmi, il est à la fois absent (on ne le voit nulle part) et présent : au premier plan, il y a sa table laissée libre, avec son carnet de croquis et ses crayons de couleur, qui l'attendent à côté de sa tasse de café.
Les tableaux de Daniel Authouart, finalement, ne s'adressent pas à la volonté pour l'avertir, ni vraiment à l'intelligence pour l'instruire, il montre à sa façon le réel. Mais ce réel, il ne prétend en aucun cas l'imiter. Si Authouart est un artiste authentique, c'est parce que, s'il s'inspire effectivement du réel, c'est pour se mesurer à lui et le refaire. C'est ainsi que, lorsqu'il signifie, l'objet esthétique selon Authouart n'est pas au service du monde : il est au principe du monde qui lui est propre. Nous pouvons nommer ici le monde de l'objet esthétique par le nom de son auteur, en soulignant ainsi la présence d'un certain style, une manière particulière de traiter le sujet, de faire servir à la représentation. Que Daniel Authouart peigne une fête ou un cauchemar, c'est au même monde qu'il nous donne accès, et c'est même par ce monde que nous identifions l'oeuvre, aussi sûrement que par le style puisque ce monde est ce que dit le style.
Pour voir Le Bar de la Fourmi : www.galeriepascalgabert.com
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Verso n°136
L'artiste du mois : Marko Velk
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Griffures : Luisa Pinesi joue
entre surface et profondeurs
par Gérard-Georges Lemaire
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Rencontres au café Tortona avec Ariel Soule
par Gérard-Georges Lemaire
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Le fil rouge d'Akane Kirimura
par Gérard-Georges Lemaire
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Pierre Delcourt
en quête d'un absolu du visible
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Stefano Soddu,
entre diverses dimensions
par Gérard-Georges Lemaire
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Une expédition picturale à Cythère
en compagnie d'olivier de Champris
par Gérard-Georges Lemaire
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Dans l'atelier de Hans Bouman
par Gérard-Georges Lemaire
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John Giorno : William Burroughs
tel que je l’ai connu.
par Gérard-Georges Lemaire
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Giampiero Podestà, ou l'origine d'un monde
par Gérard-Georges Lemaire
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Takis: Contemporary Poet of Heaven and Earth
by Megakles Rogakos, MA MA PhD |
Sur les pas d’Adalberto Borioli
par Gérard-Georges Lemaire
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Marilena Vita,
entre mythe et onirisme
par Gérard-Georges Lemaire
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Le regard photographique
de Marie Maurel de Maille
par Gérard-Georges Lemaire
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Santiago Arranz,
l'ami intime des écrivains
par Gérard-Georges Lemaire
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George Koumouros
"Portrait Landscapes"
Exhibition curated
by Megakles Rogakos
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