Les DVD Par Guillaume de Boisdehoux Les Protocoles de la Rumeur Marc Levin Éditions Montparnasse 2DVD Prenons UN nombre : 4.000. Pour de très nombreux individus, cest le nombre de Juifs qui, le 11/09/2001, ne sont pas allés travailler au World Trade Center à New York. Cest faux. Mais une rumeur est née: les attaques des tours avaient été commanditées par des Juifs qui se sont protégés en nallant pas bosser ce jour-là ! En réalité, le consul dIsraël à New York avait déclaré avoir reçu 4.000 coups de fil dIsraël de gens voulant savoir si un cousin, un frère, un ami avait été dans les tours à ce moment. Et voilà, on crée un mythe. Autres exemples? PEPSI serait lacronyme de " Pay Each Penny to Save Israël !" (et Coca ? "Connards Obèses et Crétins Avérés" pendant quon y est !?) "New York a toujours été dirigée par des Juifs !" Le réalisateur parle alors de " Giuliani ", maire " ritaloaméricain " de NY pendant huit ans. " Oui, Jew liani ! cest bien ce quon disait !" RIEN À FAIRE! Même en remontant à la publication des Protocoles des Sages de Sion, début XXe siècle et best-seller permanent aux USA par ailleurs, il est impossible de comprendre lincompréhensible, lantisémitisme viscéral, permanent, partagé très équitablement par la gauche et la droite (pour la gauche, ce sont les Rothschild, banquiers, richissimes, pour la droite, ils ont inventé le communisme, impossible de gagner!). Ce film est indispensable pour comprendre les dérives dune société dans laquelle, sous prétexte de "démocratie", tout peut être dit, lu, écrit, diffusé. En France, il est encore interdit de publier les Protocoles, pas aux USA, au nom du "Freedom of Speech", alors que ce "bouquin" est un appel à la haine et la violence. Tenir des propos racistes ou antisémites est encore interdit en France, il existe des stations de radio aux USA qui, 24 heures sur 24, ne font que ça! Et pire encore. Les groupes ouvertement racistes et antisémites sont légion, le délire est ahurissant. On peut acheter des drapeaux nazis, des bottes SS, des exemplaires de Mein Kampf, toujours en rupture de stock depuis le 11septembre par ailleurs, aussi librement que les aventures de Spiderman! Est-ce là la démocratie ? Je ne sais pas. Je ne sais plus. À voir absolument, mais attention, ça déménage, ça dérange, ça fait mal. MAO, une histoire chinoise 4 DVD Arte Vidéo Vous laurez peut-être vu sur Arte quand ces lignes paraîtront, si vous avez la télévision. Moi toujours pas. Une erreur de courrier ma fait voir les quatre épisodes en deux fois, je suis certain que je les aurais enchaînés dun coup. Comment comprendre la Chine aujourdhui sans connaître, le mieux possible, son histoire millénaire, ce qui est une gageureils ont des noms pas possiblesmais, surtout, lhistoire de Mao, de Mao et la Chine ? Créditons les auteurs, puisquil sagit dun film réalisé par Adrian Maben, écrit par Philip Short, auteur de la biographie intitulée " Mao, a life ", et produit par Pierre-André Boutang et Gu Renquan. Images darchives, bien entendu, qui sont souvent très spectaculaires, mais aussi entretiens et témoignages exceptionnels de membres de la famille (des familles, il était aussi prolixe de ses gènes que de ses pensées, le coquin) et de lentourage de Mao, donnent à cette " série ", très bien construite, une valeur inestimable. Le premier épisode, "Contre Vents et Marées" relate les 40 premières années de Mao, jusquà 1945, la Longue Marche et la guerre avec le Japon. Le second, " LApprenti Sorcier" va de 1945 à 1958, le Grand Bond En Avant. Ce sont ensuite " La révolution nest pas un Dîner de Gala" et enfin, "Mao nest pas Mort". Ne pas regarder ce film, surtout si la Chine reste inconnue, est comme refuser de voir le monde qui se dessine aujourdhui. Ignorer un quart de lhumanité et son histoire est comme se mettre la tête dans le sable. Ce film aide à comprendre la véritable nature de la révolution maoïste, plus nationaliste que communiste. Ce qui est aujourdhui un pays et une nation nétait que le champ de bataille concurrentielle des puissances occidentales (Japon inclus), qui ont saccagé, spolié et humilié la Chine qui, en 1800, était, per capita, la plus grande puissance économique du monde. Je souris en pensant aux regards lourds de compassion, autour dun excellent repas, à lévocation des "problèmes de Droits de lHomme" en Chine, le couvert étant payé par les profits réalisés en faisant fabriquer en Chine, quand les couverts eux-mêmes, couteaux et fourchettes, sans oublier la table, les chaises, la chaîne stéréophonique, le four à micro-ondes et autres éléments de mobiliser propices à la réflexion " sociale " nont pas, eux aussi, été fabriqués aussi en Chine. Et oui, un ouvrier chinois est, aujourdhui, aussi bon marché quun ouvrier " bien de chez nous " (enfin, pas dans le même quartier quand même!) au début du XXe siècle, avant que les "hordes rouges" ninventent des notions aussi terrifiantes que : limitation de la durée du temps de travail, inspection du travail, médecine du travail, assurances sociales, congés payés. Cétait le bon temps dun capitalisme sauvage chrétien et européen qui permit le décollage industriel de notre continent, dans la plus merveilleuse démocratie et avec le plus grand respect pour "nos" ouvriers de lépoque! Ne me faites pas rire. La Révolution maoïste est, avant tout, une révolution nationaliste visant à reprendre possession du pays. Ça nexcuse pas pour autant les joyeusetés de son exercice du pouvoir, mais làbas les chiffres sont toujours impressionnants et le bonhomme nétait pas vraiment sympa. Quon me cite un grand chef détat sympa! Même mon favori, le sacré Winston Churchill, savait ce quil faisait en affamant 100.000 Indiens pour empêcher des Japonais de passer à un endroit quil jugeait stratégique, ou quand il éliminait les 40 officiers de services secrets parce que lun dentre eux, et donc 39 innocents, était un agent double. Ce nétait pas "sympa" ! Bande d" angélistes " de tous bords dégoulinant de beaux sentiments amnésiques de nos turpitudes et tortures passées qui nous ont enrichi, dans votre confort douillet "made in China". Voir ce film est un devoir, je ramasse les copies demain. Brasileirinho Mika Kaurismaki Éditions Montparnasse Plus léger ! (quoique, la bonne musique ne vient-elle souvent pas des opprimés, voir la musique made in USA, de la merde quand elle nest pas "nègre" ou " juive " !) " La musique brésilienne" ! Une expression qui fait rêver et qui est fausse. Il existe DES musiques brésiliennes, beaucoup de musiques dans ce pays dont le métissage est la plus belle richesse, ce qui est moins le cas à Neuilly- Sur-Seine, par exemple, où lon continue à violer la loi et préférer payer de petites amendes que de construire les 20% légaux de logements sociaux, salauds ! Le "choro" est, je lai appris, le parent des samba et bossanova, ces musiques qui, dès les années 1960 ont fait danser et saimer tant de gens. Il ne faut jamais oublier de remercier en particulier à Charlie Byrd, ce génial guitariste de jazz, élève de Andrès Segovia ET Django Reinhardt. Envoyé par le Département dÉtat américain pour exporter vers le Brésil la musique des USA il en importa la bossa et la samba, avec ce disque, Jazz Samba, un des plus grands succès de tous les temps en jazz. Salaud de Getz qui le paya comme sideman et pris les millions. Le film de Mika Kaurismäki, Finlandais qui préfère le climat de Rio à celui dHelsinki, est une ballade de rêve, dans des conservatoires populaires où se rendent, en six heures de car, des gamins des provinces pour UN cours de guitare, ou de percussions. Cest superbe, plein de sourires, de rires, de ce qui fait que la musique est unique dans sa transmission et le respect pour le jeu, pas la personne qui joue. Très beau. La Petite Jérusalem Karin Albou Océan Films / TF1 Vidéo Près de Paris, Sarcelles, barres et terrains vagues. Des familles juives, pratiquantes, qui ne demandent rien dautre que de pouvoir pratiquer, en paix. Mais
Cest difficile. Les traditions sont dures, tenaces. Une jeune femme juive issue dune famille pratiquante peut-elle aimer un jeune homme arabe? Ils pratiquent ni lun ni lautre et refusent les diktats de ces familles. Mais la barrière est haute, énorme. Cest ce que ce film nous offre, avec une simplicité peu évidente dans cette configuration, une sincérité encore moins facile dans la situation actuelle, et une tolérance vraie qui est magnifique. Bravo. De nombreux défis sont ici relevés, et avec un grand succès. The Staircase (Soupçons) Jean-Xavier de Lestrade Éditions Montparnasse (3 DVD, 6h24plus les compléments) Voici une tromperie positive sur la marchandise. En mettant un DVD dans le lecteur, on sattend à passer une ou deux heures devant lécran, pas la nuit. Cest vainement que jai ensuite contemplé la possibilité daller me coucher. Un faitdivers, aux USA. Dans une belle famille (il semble), monsieur auteur et chroniqueur, madame cadre sup., enfants venant des unions antérieures des deux et du couple, tout semble aller très bien. Mais un soir, la femme est trouvée morte au bas dun escalier de la belle maison. Le mari appelle les flics, qui le soupçonnent. Sensuit une très longue bataille juridique, qui coûte les 800.000 $ de caution et autant en avocat ce qui fait dire au principal intéressé que la justice nest pas vraiment démocratique dans son pays - et une fin que, même sous la torture, je ne vous dirai pas. Jai longtemps cru quon pouvait se faire une bonne idée dun pays en regardant ses flics, leurs uniformes et un ami photographe de grand talent ma montré une série de photos de flics du monde entier. Pour les photographier, il leur disait que son père était retraité de la police ! Mais je crois que cest sa Justice (pas pareil que les flics, quoi quen dise le petit Nicolas) qui en dit le plus sur un pays. Alors, après avoir vu ça ! Jaune = Noir La Coda Dello Scorpione (La Queue du Scorpion) réal. : S. Martino L'Uomo Senza Memoria (L'homme Sans Mémoire) réal. : D. Tessasi Milano Odia: la polizia non puo sparare (La Rançon de la Peur) Roma a mano armata (Brigade Spéciale) réal. : Umberto Lenzi Milano Trema: la polizia vuole justizzia (Rue de la Violence) réal. : Sergio Martino Dania Films, Neo Publishing, Warner Vidéo La mode est aux films noirs italiens des années 70 ! BRAVO! Certes, le jeu des acteurs nest pas à la hauteur de lActors Studio ou du Globe Theater, les intrigues nont pas la finesse des grands Hitchcock et les musiques ne sont pas signées Mancini ou Hermann ou Bacharach! Mais cest détendant, souvent bien filmé même quand la récente découverte des focales à très grand angle ou gros téléobjectifs, donne lieu à quelques facilités abusives ! En plus, jai révisé mon Italien et jai, un mois après, des images dans la tête, ce qui est bon signe. Éclat de rire en constatant le réemploi, par un réalisateur, dune scène de poursuite dun film à lautre ! Il fallait le faire, il la fait. On A Clear Day (Une Belle Journée) Gaby Dellal MK2 " On a clear day " est une expression employée par les Anglais du sud de lAngleterre quand ils parlent, en particulier, de la visibilité des falaises françaises, "par temps clair ". Cest le sens de ce titre, maladroitement traduit en " Une Belle Journée ". Mais ce nest pas grave. Ce film est une perle, un de ces films dont les images et dialogues restent présents longtemps en tête, en coeur même. Dans une Angleterre de classe moyenne, mélangée ce qui arrive, même si cest difficile -, un homme de 50 ans se fait jeter de son boulot dans un chantier naval par un jeune cadre à la fois " sup. et con ", ce qui va souvent ensemble. Il existe un rapport étrange à leau quon ne comprend bien quà la fin avec lhistoire dune relation difficile, comme souvent, entre un père et son fils. Voilà le décor. Cest très beau, émouvant. Backstage Emmanuelle Bercot Haut et Court / TF1 Vidéo Javais envie de voir ce film pour les seins de la belle Emmanuelle Seigner. Javoue. Jy ai découvert un phénomène terrifiant: les fans! Jétais, comme tout adolescent, "fan" de chanteurs ou chanteuses. À lépoque, le phénomène avait été introduit en France avec les " yés yés ", " jauni à lidée ", et les Beatles pour les uns, les Stones pour les autres, les uns et les autres ne trouvant rien de mieux, en guise de " tribune des critiques ", que les marrons sur la gueule en cour de récréation. Il existait peu de programmes de télé avec des " stars ", Albert Reisner et son harmonica ou Mireille et son conservatoire de la chanson ne pouvaient pas faire hurler les foules dadolescents. Il y avait Salut les Copains, à Europe 1
Ni CD, MTV, M6, Internet ! Un 45-tours était une dépense, un 33-tours un investissement. Pas encore de téléchargement! Alors, avec une industrie du showbiz tellement au point maintenant, avec la télé réalité qui débarque chez les gens, dans des familles paumées du trou du c. du monde quelque part en France, on crée une "fan" qui est totalement aliénée, qui quitte son bled pour camper devant un palace parisien, avec dautres paumé (e)s pour " voir " leur star. Elle va plus loin, cest une plongée. Terrifiante aliénation par le business. La Conquête de Clichy Christophe Otzenberger Arte Vidéo Le clan Pasqua dans ses oeuvres! Clichy, en 1993, est encore à gauche. Cest insupportable pour Pasqua et ses boys, dont Balkany, le merveilleux maire de Levallois adepte des faveurs bucco-génitales obtenues le revolver sur la tempe de la dame, et se fait payer son train de vie personnel par le contribuable, qui est condamné puis réélu! Tant pis pour ses administrés sils sont trop cons pour le balancer. Schuller apparaît comme leur pantin, bien élevé (lENA ça aide), mettant en route une machine à gagner les élections. Et il gagne ! Pas de suspense, seulement un immense dégoût sur les ressorts manipulés par ce fumier, mais on a vu et revu les mêmes thèmes, racisme, insécurité et, mes biens chers frères, on va encore les entendre, les voir, les lire entre maintenant et le mois de mai! Les mêmes armes fonctionnent si bien, pourquoi en changer? À lécole de Pasqua, qui a pris le maquis au Sénat pour échapper aux nombreuses mises en examen dont il est lobjet, sans que ça choque personne, Schuller a tout appris, dont les promesses qui nengagent que ceux qui y croient. " Je transmets votre CV à un type du Conseil Régional, ça va marcher! ". - Merci ! " Cest naturel. Vous restez à la réunion, vous venez ce soir mettre sous enveloppe, nestce pas ! " - Euh, ben oui ! Et voilà, encarté ! Pour le job, on verra, ou pas. Le film est très bien fait. Dans les bonus, les entretiens avec Depardon et lex-Juge Éric Halphen sont passionnants. Cest la période, on est repartis ! Les mêmes, venus de Neuilly, font rire le MEDEF du sort des expulsés dun squat de Cachan. Il suffisait denvoyer 800 CRS, ça entretient le bon climat dinsécurité pour les prochaines élections. On pouvait mobiliser 800 CRS ici, mais 200 soldats seulement, ça a changé, pour essayer déviter que les vaillants résistants du Hezbollah, courageusement cachés et protégés par les braves (et sûrement volontaires) occupants des maternités, crèches, écoles maternelles et primaires, et hôpitaux continuent, avec les missiles gentiment offerts par lIran, de bombarder héroïquement Israël. Une scène continue de me trotter dans la tête. Schuller a conquis Clichy et, avec le distingué Balkany, entonne une Marseillaise fausse à en faire accéder Michel Debré à lOpéra de Paris et, surtout, faussement "jouée". Ça pue lescroquerie, pas besoin dun odorat très fin, y compris avec la " gentille Chrystelle", compagne (de fuite sous les tropiques ensuite !) du Schuller. La seconde partie de la scène est, après lannonce simple de sa défaite par Catoire, une Internationale entamée, par le couplet, par un vieux militant et reprise, au refrain, par une bien triste salle des fêtes. On dira que je suis partial. Oui. Je préférerai toujours un modeste maire socialiste battu à Clichy, ou ailleurs, et ses supporters au regard triste, à la clique victorieuse Pasqua-Balkany-Schuller, ou autres de Neuilly, et leurs bonnes femmes embagousées, siliconées, botoxées et envuittonées qui, le regard et les lèvres humides de désir pour leur mec, se préparent à la gâterie au héros sans même la contrainte par arme à feu ! Jassume et refuse den discuter avec un partisan de ces zigs, nayant ni temps ni salive à perdre. Choisir mes interlocuteurs est MON privilège, peut-être même le seul, alors jy tiens et, reprenant le mot dun très grand philosophe judéonormand de la seconde moitié du XXe siècle, je déclare : " Il ne faut pas parler aux cons, ils pourraient apprendre des choses! ". Quand je suis contraint de les fréquenter, de subir la lourdeur de leurs haleines alcoolisées vomissant des propos abjects et stupides, je la ferme et, curieusement, cest là quon me trouve le plus brillant en soirée. Je fais le petit toutou qui fleurissait les plages arrière des voitures "modestes" autrefois. Je hoche la tête. Ils croient, ces cons, que jacquiesce à leurs propos. Mais mon esprit vogue, vers lintelligence du visage non tiré dune belle aux seins lourds davoir été tant caressés, vers le regard dun enfant qui, ayant souffert, a tout compris, vers le véritable amour de parents qui nont jamais spéculé, vers lirrévérence indispensable de Marx (Groucho et ses frangins, par Karl !), de Mel Brooks, Woody Allen ou Jean Yanne, des noms qui, contrairement aux leurs, resteront. Vers le Sud Laurent Cantet Éditions Montparnasse Qui a dit que seuls les hommes sadonnent au tourisme sexuel? Certes, les petites filles de Bangkok sont peut-être moins consentantes que les jeunes beaux blacks de Haïti, mais
Ah gigolo, quel beau métier ! Surtout avec la somptueuse Charlotte Rampling qui, si elle lit ces lignes, peut écrire à la revue qui transmettra, cest quand tu veux Charlotte, pour le plaisir. Elle perce lécorce, (comme le revenant de Ré, tiens !), dans une très belle et fine analyse de lamour tarifé, une vieille industrie, encore vécue différemment par les hommes et les femmes, ce qui est à la fois normal et étrange, mais ça devrait changer, jen fais le pari. Pas de jugement, beaucoup de finesse. Très beau film, qui évite, il fallait le faire, la carte postale, qui donne envie de vacances sur la plage avec la mer chaude, sans oublier que ces lieux paradisiaques sont, si souvent, les fausses vitrines de régimes immondes, dictatures atroces soutenues par nos belles démocraties, oui oui, Haïti et Duvalier, ou le bon père Aristide, des mecs bien. Tiens, à propos de "régime", une bien bonne et jarrête. Jean Yanne était à Vichy et le maire de la ville, le recevant, se plaignait des allusions constantes à lhistoire, à la collaboration, au régime de Vichy. Yanne lui suggère alors de changer le nom de sa ville, rien de plus simple. Il suggère au maire de nommer sa belle ville "banane". Comme ça, on pourra encore parler du régime. Jaime. Guillaume de Boisdehoux © visuelimage.com - reproduction autorisée pour usage strictement privé - |
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