Pierre Buraglio
Écrits
entre 1962 et 2007
Beaux-arts de Paris
les éditions
Les écrits de Buraglio, à la fois concis et elliptiques,
laconiques et lapidaires (un peu à la manière de
sa propre production picturale) s’apparentent à un
large éventail de critiques de l’époque.
Sauf que l’érudition, ici, est « prise à la
légère » : il s’impatiente des systématisations
théoriques proposées par bon nombre de ses contemporains, à partir
du milieu des années 60. À la construction de système,
il préfère un zigzag et il s’agit bien là d’une
forme assumée dont son parcours rend compte. Pour Buraglio,
on sent que l’espace entre les lignes est aussi éloquent
que le texte lui-même. |
Titien
Peter Humfrey
Raphaël
Bette Talvacchia
Editions Phaidon
Deux ouvrages remarquablement illustrés font le point
sur les connaissances concernant deux géants de la Renaissance
italienne. On observe avec une satisfaction particulière
l’attention accordée par les auteurs – tous
deux professeurs d’histoire de l’art dans des universités
américaines – aux dessins, qui sont souvent des
voies d’accès pertinentes pour la compréhension
des tableaux. À mi chemin entre la bonne vulgarisation
et le travail pour spécialistes, ces livres rendront de
nombreux services. |
Karton
Vladimir Velickovic
Thalia édition
« Il se peut que le dessin, écrit Paul Valéry, soit la plus
obsédante tentation de l’esprit…» Oui, aussi mystérieux
et primordial que le langage dont il instaure un type universel, le dessin est
la matrice de l’art. C’est ce que démontre d’une manière
suprêmement élégante Velickovic avec ce recueil de ses récents
dessins et collages sur cartons : nous voyons clairement à quel point
le dessin est la matrice de son art, et sans doute en effet, de l’art plastique
en général. |