Avec près de 300 millions d'internautes dans le monde, visuelimage, vous propose de découvrir l'un d'entre eux.
Pour essuyer les plâtres virtuels de cette chronique, nous avons rencontré Xavier Dupin, peintre.
Xavier Dupin est un peintre d'aujourd'hui, comme il aime se définir.
Son surf sera consacré aux sites d'art. Même si l'environnement des nouvelles technologies de communication ne lui est pas familière.
C'est de bonne grâce qu'il a accepté de participer à l'aventure.
Le mot "art" est riche de propositions depuis les différents moteurs de recherche sollicités. Xavier Dupin nourrit un certain scepticisme à l'égard de ce mélange des genres. Ce qu'il appelle, non sans humour, "la technique mixte", semble le rebeller.
Et lorsqu'on le pousse encore un peu dans ses retranchements, il ajoute qu'il ne sait comment qualifier internet, mais qu'en tout cas"c'est un outil envahi par les gens qui veulent prendre le pouvoir".
Au terme de cette expérience, Xavier Dupin, nous avouera s'être parfois ennuyer, perdu, mais également amusé et enthousiasmé.
En tout cas le choc culturel était au rendez-vous.
Quand à la préoccupation des artistes à être en ligne, et c'est son cas , il la soupçonne indexée à des préoccupations financières. Un acte, dit-il, "suppose le plus souvent un substrat économique.
La sphère non marchande est très réduite. Dans une conception libérale, les ultra libéraux iraient même jusqu'à faire payer les gens qui font l'amour".
"En tant que peintre, visuelimage m'a proposé de réagir à ce nouveau media qu'est internet.
La pratique du "surf" n'étant pas dans mes habitudes quotidiennes, j'ai tout d'abord été étourdit par la diversité des sites. Tant au niveau de la forme, de la présentation, du contenu, ou de l'arborescence. Ensuite, ce que j'ai remarqué c'est la présence de nombreux sites d'art conceptuel, avec lequel je l'avoue, je n'ai guère d'affinité. Mais bon ...
Première approche, la galerie "air de paris" présente une bande d'images photographiques, Wall 6 , dont la pertinence et le discours conceptuel m'échappe...
Très différent et en utilisant une forme de navigation propre au media internet, un autre site propose au néophyte que je suis, une invitation à la découverte d'oeuvres dont la forme d'écriture est l'arborescence.
Un site québecquois annonce vouloir mettre Art visuel et société en rapport pour juger de notre capacité à agir sur la réalité.
Pour ma part, si l'on fait un pont entre art et politique, c'est l'autonomie de l'art qui s'en trouve menacée.
Les sites institutionnels, le Louvre, le centre Pompidou, le ministère de la culture, incarnent une autre catégorie. Bien que représentant un mine d'or pour la recherche, je suis déçu dans l'ensemble par leur présentation. Ils font office,sans grande originalité, d'annuaires ou bien encore de catalogues. On peut aussi regretter que certains ne soient pas actualiser comme par exemple le centre national d'art contemporain de Grenoble.
Au fil de la navigation, j'ai trouvé des sites classiques mais bien fait, le site officiel consacré à Picasso. Certains sites d'artistes vivant sont aussi très intéressaient. Korczowski, par exemple qui présente des tableaux s'inspirant de la mythologie et du symbolisme abstrait.
Une association propose de rendre compte, sur son site, des expositions ainsi que des environnements interactif et multimédia qu'elle organise à destination du grand public dans son centre d'art et de création à hérimoncourt.
La peinture est souvent absente des sites cependant un collectif à pris l'initiative de créer un salon de peinture en ligne, affirmant que la peinture n'est pas morte. L'originalité est d'allier peinture et critique. La présence dans ce site se fait par cooptation. Régulièrement un critique prend la parole, actuellement Jean Luc Chalumeau. Citons également les sites de Valentin Caro et de misstic. Mais ce qui m'a le plus intrigué, ce sont les sites " purement web " .
La palme revient au site panoplie qui offre un cheminement interactif où les écrans sonorisés proposent des pages très poétiques.
Le site de l' ENSBA, école nationale supérieure des Beaux Arts de Paris, propose de participer à une oeuvre interactive.
Le site crash. accorde beaucoup d'importance à la musique sur un fond infografique.
Un lieu très original "de la cave à l'usine" a pour objectif de montrer le travail graphique de leur auteur. L'originalité se trouve notamment dans le défilement vertical des images.
Sur un site sans nom apparaissent des compositions graphiques en noir et blanc. Il n'y a pas de texte, pas d'adresses, c'est purement ludique. Le site utilise l'alphabet, des barres;le défilement est rapide, à la fois horizontal et vertical.
A peine plus classique eye4u montre son savoir faire en matière de création à travers des animations visuelles et sonores très dynamique. Le site idéal sur lequel se connecter pendant la pose café...
Enfin si votre inspiration pour la toile file un mauvais coton, une petite séquence salvatrice pour retrouver vos pinceaux ...
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