Bernard Metzger :
Le changement est flagrant avec curieusement quelques points communs. Notamment sur les réelles motivations de faire des études d’art et la manière aussi de les mener.
Pour des étudiants de première année c’est plus que flagrant, il y a quand même les deux tiers dont tu te demandes bien ce qu’ils vont faire à la sortie. Par contre l’idée de faire des études pour le bonheur de les faire reste pérenne, dans un climat malheureusement moins joyeux…
A ceux qui s‘inquiètent pour trouver une réalité sociale à leurs études et qui en parlent très vite en se questionnant sur le moyen d’y arriver, on leur explique les différents chemins, l’institution, le ministère de la culture, les centres d’art…
Les deux tiers se demandent pourquoi ils sont là et culturellement aussi c’est un autre monde…
Autrefois dans mon lycée en Alsace il y avait ce qu’on appelait « les humanités ». Aujourd’hui ils ont une autre référence à la culture, plus horizontale en réseau. Définitivement, je resterai allergique à face book. Voilà, ils sont très vifs très rapides, mais il y a peu d’encrage par rapport à des édifices culturels essentiels. |