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28-05-2014
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Le Grand Verre et le Pavillon de la Grande Jetée.
Centenaire de la visite de Marcel Duchamp à Herne Bay en 1913.

Par Megakles Rogakos
Historien de l'art et commissaire de l'exposition
Athènes, le 25 mai 2013

Traduit par Philippe Chrobocinski

LICENCE POÉTIQUE :
Marcel DuchampComme la « Note 78 » le suggère, Duchamp a considéré la photo de Palmer par rapport à son travail spirituel comme suit : « En bref, une toile de fond (distante) magique devant laquelle est représenté… l’instrument agricole. » A la suite de cette description, il était tentant d’utiliser « La Nuit au Pavillon de la Grande jetée » au « Verre » à venir et en particulier son domaine masculin inférieur avec l’appareil des célibataires, comme sommairement abordé par l’artiste à la fin de sa vie en 1965. La licence poétique pour ce pastiche numérique audacieux est éclairée par la célèbre phrase écrite par l’auteur caché sous le pseudonyme de Comte de Lautréamont (alias Isidore-Lucien Ducasse, 1846-1870) pour décrire un jeune garçon comme « beau comme la rencontre fortuite sur une table de dissection d'une machine à coudre et d'un parapluie ». Cette phrase, extraite du 6ème Chant de Lautréamont dans les « Chants de Maldoror » de 1869, a souvent été utilisée par André Breton comme un exemple de dislocation surréaliste.

SUPERPOSITION :
Bien sûr, Duchamp exprimait une idée abstraite. Cependant, l’idée de superposer une analogie particulière de l’appareil des célibataires sur la façade du Pavillon ➇ semble bien fonctionner. On trouve de gauche à droite, dans la terminologie humoristique de Duchamp, les Neuf Moules Maliques, le Chariot, le Moulin à Chocolat et les Témoins Visuels. Tous ces éléments, à l’exception des moules et des témoins ont été disposés sur la première mise en perspective complète du « Verre » à l’échelle que Duchamp a utilisée pour son dessin sur le mur de plâtre de son atelier parisien au 23 de la rue Saint Hippolyte, à l’hiver 1913. Ce dessin préparatoire important a été reproduit au crayon sur un tissu-calque qui est conservé dans la collection Jacqueline Matisse Monnier à Villiers-sous-Grez. Malgré l'incohérence des points de fuite, comme celui du pavillon qui est légèrement à gauche du centre de la photo alors que l’autre du contenu des célibataires est en haut au centre, les deux images superposées fusionnent correctement et créent une composition harmonieuse selon les normes post-modernes d'aujourd'hui.

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Christophe Cartier au Musée Paul Delouvrier
du 6 au 28 Octobre 2012
Peintures 2007 - 2012
Auteurs: Estelle Pagès et Jean-Luc Chalumeau


Christophe Cartier / Gisèle Didi
D'une main peindre...
Préface de Jean-Pierre Maurel


Christophe Cartier

"Rêves, ou c'est la mort qui vient"
édité aux éditions du manuscrit.com