logo visuelimage.com
 
 

 

 

 

actualités des expositions

Rayures dans la mer, tâches dans la savane : atelier créatif de Laura Mertz
Samedi 29 février du 15h au 17h
Atelier créatif + goûter à Coutume (12€)

ANOMAL
Quentin Garel

et RENCONTRES DE BAMAKO
exposition photo

MuséOthérapie, l’Art de se sentir bien !
Conférence Samedi 8 février à 15h :
« Art détox »
Estelle d’Almeida, chef de pr...

Ariane Loze - Une et la même

Fabien Tabur présente Buisson Ardent

ERWIN WURM Photographs

GROUP SHOW :
Féminin

antoine poupel
GROUP SHOW : 1970-1990, Regards sur la création havraise

Jusqu’au 22 février 2020

vladimir skoda
GROUP SHOW : L’œil et la nuit

elissa marchal
SOLO SHOW : Horizons

 
[idées]
02-06-2016

Entretien avec Bernard Metzger.
Artiste, consultant couleur, enseignant à l’école Nationale supérieure de Dijon et à l’école préparatoire d’Issy-les-Moulineaux.

par Christophe Cartier.

Christophe Cartier :

Tu l’as évoqué tout à l’heure, beaucoup d’étudiants diplômés ne poursuivent pas dans la voie artistique. Peux-tu nous donner des chiffres.

 

Bernard Metzger :

Pour te donner un exemple, en 1970 en première année d’art plastique on était 178 et alors que 4 à passer la licence et on n’est plus que deux aujourd’hui à se revendiquer encore artiste.

A ce jour le ministère donne un ordre de grandeur : il faut mille diplômes master art pour un artiste visible sur la scène internationale cinq ans après l’école, environ 75% à 80% trouvent un emploi dans le champ de la culture.

 

Christophe Cartier :

Est-ce que ton travail d’enseignant a une influence sur ton travail personnel et à contrario, ton travail d’enseignant est-il un frein pour ton œuvre personnelle ?

Bernard Metzger :

Au deux questions, c’est non ! Pour la seconde, si ça avait été le cas j’aurais cessé d’enseigner. Pour la première, c’est plus subtil … directement non. J’ai vu des cas où j’ai retrouvé des travaux d’étudiants signés par des artistes professeurs. J’ai toujours cloisonné mes activités d’enseignement et d’artiste et je n’ai jamais eu la moindre ambigüité dans mon engagement d’enseignant, j’aime ça.

Christophe Cartier :

Comment définirais tu ton travail personnel, as-tu des périodes, des ruptures ou une ligne directrice à laquelle tu n’as jamais dérogé ?

Monumenta

Bernard Metzger :

La notion de définition est très délicate. Je ne m’étais pas projeté peintre ou artiste. J’avais une grande passion, c’était la ballade, me promener. J’avais intitulé une série « vers la fiction , première étape ». La peinture du promeneur.

Les tous premiers travaux étaient quasiment des performances couleurs, entre le rouge de la brique que je trainais dans une brouette et le vert des prés. C’était un travail d’arpentage.
En fait, j’avais lu des bouquins sur les anachorètes et ça m’avait fasciné. J’essayais de déplacer leur radicalité dans un travail un peu absurde comme une espèce d’épreuve qui m’a vite lassé. Je n’ai jamais osé aller au bout de ma démarche et me présenter en tant que performeur.

J’avais juste l’idée d’aller y voir. J’admirais mes amis peintres aux beaux-arts qui travaillaient la couleur. Je n’avais pas de couleurs à moi et ma relation à la dimension couleur a pris du temps à se développer.


retour Page 4/7 suite
 
  Huang Yong Ping
     


Christophe Cartier au Musée Paul Delouvrier
du 6 au 28 Octobre 2012
Peintures 2007 - 2012
Auteurs: Estelle Pagès et Jean-Luc Chalumeau


Christophe Cartier / Gisèle Didi
D'une main peindre...
Préface de Jean-Pierre Maurel


Christophe Cartier

"Rêves, ou c'est la mort qui vient"
édité aux éditions du manuscrit.com