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02-06-2016

Entretien avec Bernard Metzger.
Artiste, consultant couleur, enseignant à l’école Nationale supérieure de Dijon et à l’école préparatoire d’Issy-les-Moulineaux.

par Christophe Cartier.

Christophe Cartier :

La notion de protocole a-t-elle une part importante dans ton travail ?

Monumenta

 

Bernard Metzger :

Toute pratique a une forme d’organisation et ses règles. Je maintiens le terme de protocole quand par exemple il s’agit d’Opalka. La mise en oeuvre stricte et littérale du principe qu’il a mis définitivement au point produit paradoxalement une « vraie peinture » avec une qualité picturale qui touche au sublime.

Personnellement ce n’est pas du tout ça. C’est un mécanisme qui s’est mis en place mais je ne le traite pas en termes de protocole, même quand je me donne des règles de jeu pour produire une série, je triche, je la dérègle.

Mon jeu : je vais explorer un endroit ou historiquement il y a des couleurs qui ont parfois des millénaires et j’en extrais la palette couleur pour la remettre en jeu dans une peinture qui fonctionne selon des critères contemporains, dans une tentative de restituer au spectateur une mémoire de la couleur.

A partir du moment où la couleur est un peu centrale dans ce que je veux faire, la question se pose de la forme à lui donner.

A Pompéi il y avait cette tradition du graffiti un peu pornographique. C’était marrant comme tout de prendre ces lettres là et de les mettre dans les couleurs de la représentation du corps. Mais je ne sais pas si c’est protocolaire…

Christophe Cartier :

Peux-tu nous dire quelques mots du laboratoire couleurs que tu animes à Dijon ?

Bernard Metzger :

A l’origine c’est un projet du ministère de la culture qui remonte à 2005. Le Ministère souhaitait que nous engagions dans les écoles une dimension recherche et évidemment c’était plutôt réservé aux théoriciens de nos écoles. Et nous les peintres on a mis en place un projet de recherche qui devait s’inscrire physiquement dans l’école et qui soit un outil pour nos étudiants. 

Nous avons mis en place un petit laboratoire couleur très bien équipé. Les étudiants viennent nous voir pour des questions quasiment de chimie comme cette étudiante qui broyait de la chaux colorée afin d’utiliser les différences de granulométrie. Ou alors, ce sont des questions plus théoriques ou encore, l’autre versant du labo, tous les outils numériques. Notre idée c’est de répondre à tous types de demandes et l’on est vraiment transversaux par rapport à toutes les années d’enseignement et aux deux options de l’école.


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  Huang Yong Ping
     


Christophe Cartier au Musée Paul Delouvrier
du 6 au 28 Octobre 2012
Peintures 2007 - 2012
Auteurs: Estelle Pagès et Jean-Luc Chalumeau


Christophe Cartier / Gisèle Didi
D'une main peindre...
Préface de Jean-Pierre Maurel


Christophe Cartier

"Rêves, ou c'est la mort qui vient"
édité aux éditions du manuscrit.com