RED PAINTINGS
Série de photographies des portraits que j’ai peints en 2006
(Frontalement rouge) Ces portraits ont été réalisés
d’après des photographies, puis photographiés à leur
tour pour donner la distance d’avec la peinture et par un grossissement
de l’image, dérouter la perception du regardeur.
Collées sur plaque d’aluminium avec une marge noire qui évoque
le cadre d’un portrait classique, ces images montrent des visages présentés
de face, frontalement, et toujours sur un fond rouge. Le grossissement met
en évidence la matière, la pâte à papier, sur
laquelle a été peint le portrait à la peinture vinylique.
Sur le papier satiné de la photographie, et accentuées par
le grossissement, on peut lire les traces de la matière de la peinture
initiale.
Photos d’un format de 120/120 cm et collées sur plaques d’aluminium.
LIKE PAINTINGS
Série de portraits photographiés présentant les mêmes
caractéristiques que la série précédente. Mêmes
fonds rouges et cadres noirs.
Photos de format 120/120 cm et collées sur plaques d’aluminium.
Ces portraits numériques ont été eux, traités à l’ordinateur
pour les pixelliser, les “picturaliser”. Tout comme dans la série
précédente et dans les mêmes proportions, le grossissement
des têtes exacerbe les caractéristiques de ces personnages, mais
grâce à diverses manipulations numériques, je peux écarter
l’incongruité de détails anecdotiques ou triviaux, pour
ne garder que l’essentiel de l’expression intime, celle de la “vérité” du
sujet.
REPRÉSENTATIONS,PERCEPTION
Faire poser toutes les personnes qui viennent à l’atelier, dans
les mêmes conditions de lumière et de situation. La même
sobriété imposée. Dos au mur, face à l’objectif,
en plan américain.
Les saisir dans leur apparence et exprimer à travers la posture adoptée
et le regard qui fixe l’objectif, l’essentiel du caractère
de cette personne tout autant que ses particularités identitaires.
Dans ce qu’elle donne à voir ou ce qu’elle tente de cacher.
Dans ce qu’elle offre à mon regard de portraitiste, ou ce qu’elle
exprime malgré elle. Dans ce jeu du caché, montré, tenter
de mettre en évidence la complexité de la personnalité.
Les différentes strates qui ont permis de structurer cette identité personnelle
pour la rendre sociale.
Les différentes manipulations numériques permettent ici de
fixer le sujet en dehors de tout événement anecdotique et le
choix de la pixellisation qui ajoute une matière picturale, de faire
référence au portrait d’atelier.
Photos de 107/140 cm, collées sur plaques d’aluminium.
IDENTITY’SPORTRAITS
Portraits photographiques réalisés à l’atelier,
de face et de profil pour rappeler les portraits utilisés par la police
pour l’identification des personnes.
Dans cette série, un autre procédé de pixellisation
a été utilisé pour transformer ces portraits en leur
donnant un relief et une matière. Ces têtes qui semblent prises
dans une matière blanche et transparente évoquant la résine,
la cire ou le verre font, elles, référence à la sculpture.
Photos de 120/120 cm sous plexiglas.