WHITE FRONTAL
Portraits photographiques réalisés à l’atelier
de face, puis traités à l’ordinateur selon les mêmes
processus de transformation numérique faisant référence à la
sculpture. Une pixellisation évoquant une résine blanche et
transparente transforme les différentes couleurs du sujet en une grande
richesse de matières. Ces portraits, ces têtes, tout comme les
précédents semblent être conservés dans la matière
pour les rendre tangibles et moins périssables.
Photos de 120/120 cm sous plexiglas.
NOMADIC PORTRAITS
Dans cette série de portraits réalisés au cours de mes
voyages ou à Paris, j’ai utilisé, selon les photos et
les exigences plastiques qu’elles imposent, deux des processus de transformation
numérique que j’ai élaborés pour évoquer
soit la peinture comme dans Like paintings ou Différence,
attirance,
soit la sculpture comme dans Identity’s Portraits ou White
Frontal.
Ces portraits, contrairement aux autres présentés dans les
séries précédentes ne sont pas posés. Ils montrent
des visages qui ont été photographiés dans la rue le
plus souvent et toujours dans la fulgurance d’un échange de
regard.
Photos de 120/140 cm sous plexiglas.
DIFFÉRENCES, ATTIRANCE
L’homme et son environnement. Le mode de vie, les habitudes. Les différences
et les contrastes pouvant entraîner attirance ou rejet.
Dans cette série, c’est la vie quotidienne qui a été choisie
pour sujet. Au Caire, à Louxor, en Nubie, à Shanghai, à Pékin
ou Paris, j’ai promené mon objectif. Sans concession, sans misérabilisme
non plus.
Les sujets « exotiques » souvent intemporels ou la
réalité dans ses contrastes les plus improbables.
Le procédé de transformation de ces images numériques à l’ordinateur
n’ a pas été choisi ici pour gommer les événements
anecdotiques, mais au contraire, pour mieux les intégrer. Le sujet
véritable et son environnement ne font qu’un dans un même
désir de représentation évoquant la peinture.
Photos de 140/185 cm sous plexiglas.
SIGNALS
Dans cette série de photographies réalisées à Paris,
en Égypte et en Chine, j’ai tout d’abord adopté la
posture du touriste et sa perception. La sensibilité qui l’incite à vouloir
garder les images de ce qu’il reconnaît comme étant les
références qui ont marqué sa propre mémoire.
J’ai photographié les Pyramides et les minarets, la Muraille de
Chine et la Grande Armée de Xian, les toits de Pékin et les monuments
parisiens, mais pour les montrer, débarrassés du poids de leur
réalité et magnifiés par un procédé de pixellisation
particulier, comme ce qu’ils ont devenus, des signaux identitaires inscrits
dans la mémoire collective.
Photos de 140/185 cm sous plexiglas.