Il y a une douzaine d’années, dans un entretien destiné à un premier dossier dans la version papier de Verso, Véronique Bigo avait déclaré « entrevoir » des développements possibles de son œuvre. « Mais il est difficile de parler de ce qu’on n’a pas encore fait » précisait-elle. À l’occasion de la rétrospective que lui consacre (à partir du 6 mai) le Centre d’Art Villa Tamaris de La Seyne-sur-Mer, le moment est arrivé d’envisager ces derniers développements d’une œuvre féconde et variée, qui ne prennent sens qu’à la lumière de ce qui les a précédé : c’est bien le but d’une rétrospective. Nous remercions Robert Bonaccorsi, commissaire de l’exposition, de nous avoir confié le texte par lequel il nous aide à comprendre la démarche de Véronique Bigo, une artiste d’exception
Bigo, brève histoire d’un parcours
par Jean-Luc Chalumeau
Une poétique de la valeur
par Robert Bonaccorsi