'Danse-moi vers la fin de l'amour',
Samuel Levack et Jennifer Lewandowski
Du 6 Avril au 13 Mai 2012

French Riviera 1988
309 Bethnal Green Road, London E2 6AH
+44 (0) 20 7729 8000
mail@frenchriviera1988.com
Ouvert du vendredi au dimance,
de 12h à 18h et sur rendez-vous
Lettre de Londres
HAVE YOU MET... ?
Samuel Levack et Jennifer Lewandowski
par Marie Jasseron
        C'est le quartier populaire de Bethnal Green à l'Est de Londres qui abrite la jeune galerie 'French Riviera'. Ce nom ('Côte d'Azur' pour les anglais) tranche particulièrement avec le paysage de ce district cosmopolite plutôt éloigné des casinos, des paillettes et du luxe de Saint-Tropez, Cannes ou Nice. La galerie est ainsi un lieu de curiosité pour les passants qui s'aventurent régulièrement à regarder à travers la fenêtre.

        Cet espace atypique, dirigé par le duo d'artistes Samuel Levack et Jennifer Lewandowski, a ouvert il y a un peu plus d'un an au rez-de-chaussée d'une maison et offre une visibilité à de jeunes artistes émergents.

        La 'French Riviera' propose actuellement sa 6ème exposition: 'Danse-moi vers la fin de l'amour', qui présente le travail de Samuel et Jennifer. Leur partenariat artistique débute en 1999 à l'Université de Brighton où ils suivent un BA Critical Fine Art Practise. Ensemble ils travaillent la technique du film, de la photographie, de la composition sonore et se lancent également dans la réalisation d'installations et de performances. Leur collaboration prend donc de multiples formes et résiste ainsi à toute catégorisation.

        Les vitres de la galerie 'French Riviera' sont teintées, certaines sont même obstruées. De la rue, je ne peux qu'imaginer ce qui se passe à l'intérieur. Après avoir franchi la porte de la galerie, je découvre un premier espace, éclairé par de simples ampoules, verte et rouge, suspendues au plafond. Au mur est accrochée une série de photographies de danseurs isolés, les couleurs sont vives, le rendu vaporeux. Je découvre par ailleurs une série de sérigraphies en noir et blanc imprimées sur des plaques de verre. Celles-ci représentent à nouveau des danseurs ainsi que des sortes de flash, de rayonnements.

        L'espace est ensuite traversé par quatre parois d'isolation thermique en mousse argentée qui s'enchevêtrent et créent une sorte de barrage. Une intrigante musique semble provenir du fond de l'espace. Je m'engouffre dans l'exposition, la luminosité diminue, le son s'amplifie. La pièce que je découvre est habillée d'un tapis ancien, d'un papier peint et d'un rideau en velours rouge. Il en émane une sensation de chaleur. D'ici l'entrée de la galerie n'est plus visible. J'aperçois, projetées sur les murs, trois vidéos, chacune divisée en deux parties. Les images sont très colorées, légèrement floues et montrent des individus séparés en train de danser.

mis en ligne le 12/07/2012
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