Cet espace atypique, dirigé par le duo d'artistes Samuel Levack et Jennifer Lewandowski, a ouvert il y a un peu plus d'un an au rez-de-chaussée d'une maison et offre une visibilité à de jeunes artistes émergents.
La 'French Riviera' propose actuellement sa 6ème exposition: 'Danse-moi vers la fin de l'amour', qui présente le travail de Samuel et Jennifer. Leur partenariat artistique débute en 1999 à l'Université de Brighton où ils suivent un BA Critical Fine Art Practise. Ensemble ils travaillent la technique du film, de la photographie, de la composition sonore et se lancent également dans la réalisation d'installations et de performances. Leur collaboration prend donc de multiples formes et résiste ainsi à toute catégorisation.
Les vitres de la galerie 'French Riviera' sont teintées, certaines sont même obstruées. De la rue, je ne peux qu'imaginer ce qui se passe à l'intérieur. Après avoir franchi la porte de la galerie, je découvre un premier espace, éclairé par de simples ampoules, verte et rouge, suspendues au plafond. Au mur est accrochée une série de photographies de danseurs isolés, les couleurs sont vives, le rendu vaporeux. Je découvre par ailleurs une série de sérigraphies en noir et blanc imprimées sur des plaques de verre. Celles-ci représentent à nouveau des danseurs ainsi que des sortes de flash, de rayonnements.
L'espace est ensuite traversé par quatre parois d'isolation thermique en mousse argentée qui s'enchevêtrent et créent une sorte de barrage. Une intrigante musique semble provenir du fond de l'espace. Je m'engouffre dans l'exposition, la luminosité diminue, le son s'amplifie. La pièce que je découvre est habillée d'un tapis ancien, d'un papier peint et d'un rideau en velours rouge. Il en émane une sensation de chaleur. D'ici l'entrée de la galerie n'est plus visible. J'aperçois, projetées sur les murs, trois vidéos, chacune divisée en deux parties. Les images sont très colorées, légèrement floues et montrent des individus séparés en train de danser.