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| Frédéric Brandon |
Brandon le peintre n’a pas seulement envoyé UN autoportrait (de dos en l’occurrence, en train de photographier un motif au bord de la mer), mais toute une série d’autoportraits par lesquels il rend compte, littéralement heure par heure, de sa vie quotidienne. Comme toujours, humour et tendresse se mêlent dans cette peinture généreuse. Au début des années 90, Brandon avait multiplié les autoportraits en clown. Narcissisme ? Point du tout, c’est en Auguste plutôt triste qu’il se montre à travers la série Moi, moi, moi, toujours moi. Brandon a interrogé longuement son visage – une fort sympathique bouille de peintre barbu à mon avis – et il y a vu des choses terribles qu’il avait déjà repérées dans les salades de ses Vanités (une série antérieure). Il a vu et senti l’étreinte du temps qui passe et, bravement, il en a fait une étourdissante variation sur le thème du maquillage clownesque. |
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Né en 1943 à Paris. Vit et travaille à Montreuil
Membre des Jeunesses communistes à 14 ans. Il les quittera à 18 ans et n’entrera jamais au PC. Académie Jullian en 1965, c’est là qu’il rencontre les peintres qui resteront ses amis : Le Cloarec, Sciora, Riberzani, Baldet et Bézard.
Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts à Paris de 1965 à 1968. Ne passera le diplôme qu’en 1969 en raison des « événements » et sera reçu malgré l’opposition de son chef d’atelier, Chapelain-Midy. Professeur de dessin au lycée Lakanal de 1968 à 1970.
Expose sa série des « Vaches » au Salon de la Jeune Peinture et participe, en 1972, au « Collectif antifasciste » dont la nullité des travaux du point de vue pictural, et peut-être aussi du point de vue politique, ne lui échappe pas.
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mis en ligne le 01/04/2008
Droits de reproduction et de diffusion réservés; © visuelimage.com
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S’installe en Normandie jusqu’en 1980 (exposition galerie de l’Estuaire, Honfleur, en 1980). Depuis 1980, Frédéric Brandon vit et travaille à Paris. Il expose régulièrement à la galerie Pascal Gabert depuis 1984 et participe à de nombreuses expositions collectives.
Le musée des Beaux-Arts de Chartres lui a consacré une exposition en 1998, reprise en 1999 par la fondation d’art contemporain Daniel et Florence Guerlain.
Exposition en 2002 à la « Piscine » de Roubaix. Le Musée des Beaux-Arts d’Orléans a installé dans sa collection permanente un grand tableau de Brandon en 2006.
La Villa Tamaris de La Seyne-sur-mer présente une rétrospective Brandon à partir de janvier 2008. |
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