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Philippe
Garel |
L’autoportrait de Philippe Garel n’est pas seulement magnifiquement peint : il est également pathétique. Ce peintre se représente en effet le bras coupé, ce qui ouvre la voie à une réflexion sur ce qu’il en est de la situation de la peinture aujourd’hui, peut-être en écho au début d’un texte récent de Rudolf Kober : « Je peins maintenant les tableaux dont j’ai rêvé à l’âge de 15 ans. Les sensations ne se modifient pas. Ainsi s’exprime sur son oeuvre Philippe Garel. Tableaux rêvés ? À leur vue, ce que l’observateur remarque au premier regard, il peut à peine y croire. Les natures mortes, tableaux de personnes et paysages semblent tout à fait dans la tradition d’une conformation réaliste provenant de la rencontre directe avec la vision de la réalité. À ceci correspond également le procédé dans la succession de la majorité des dessins au fusain depuis de petites esquisses en couleur jusqu’au dessin final. Les sculptures semblent également le confirmer, moins dans le sens d’une séparation artistique avec la réalité mais beaucoup plus comme un dialogue se rapportant à l’art du passé.
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Né en 1945. Vit et travaille en Normandie et à Paris
Expositions personnelles depuis 1974
1974 : Maison de la Culture de Rennes
1976 : Galerie Hecate, Paris
1977 : Galerie Lanzenberg, Bruxelles
Galerie Etienne de Causans, Paris
1978 : Galerie d’Eendt, Amsterdam
Galerie Roland Angst, Munich
1979 : Galerie Juana Mordo, Madrid
1980 : FIAC, Grand Palais, Paris
1981 : Galerie Albert Loeb, Paris
1982 : Galerie Lanzenberg, Bruxelles
1983 : Galerie Forni, Bologne
Galerie Il Nuovo Fanale, Gênes
1984 : Galerie Il Narciso, Rome
Galerie Loeb, Paris
1985 : Galerie Davico, Turin
Galerie Forni, FIAC, Paris
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mis en ligne le 01/04/2008
Droits de reproduction et de diffusion réservés; © visuelimage.com |
Mais c’est là que s’élèvent les premiers doutes. Comment tout ceci se laisse-t-il relier avec les objets de plus petit format, par exemple avec l’ensemble se rapportant à Rembrandt, chaque objet étant destiné à un usage particulier, avec les boîtes élevées au rang d’art, et spécialement avec les meubles de caractère baroque, élaborés à partir des matériaux les plus divers ? Qu’en est-il des lésions infligées au support, en particulier dans le cas des portraits, Qu’en est-il avec les fonds de tableaux structurés, qu’en est-il des encadrements souvent massifs et capricieux par lesquels la frontière se fond entre l’image et l’objet ? ». |
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1986 : Galerie Schreiber, Brescia
Galerie Menghelli, Florence
Galerie Il Narciso, Rome
1987 : « Arte Segreta », Galerie Forni, Bologne
Galerie Davico, Turin
1989 : Galerie Davico, Turin
1990 : Galerie Forni, Bologne
SAGA, Paris
1991 : Galerie Patrice Trigano, Paris
1993 : Galerie Davico, Turin
Galerie Forni, Bologne
1994 : Galerie Il Tempietto, Brindisi
Galerie Forni, FIAC, Paris
1995 : Sala delle Colonne, Nonantola
1996 : Galerie Patrice Trigano, Paris
1997 : Galerie Forni, Bologne
Galerie Duchoze, Rouen
Galerie de l’Ecole des Beaux-Arts, Rouen
1998 : Galerie Davico, Turin
1999 : Galerie Patrice Trigano, Paris
2002 : Panorama Museum, Bad Trankenhausen
2003 : Galerie Forni, Bologne
2005 : Château de Sedan, ORCCA
Art Paris, Galerie Forni
2007 : Musée Cognaq-Jay, Paris |
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