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[verso-hebdo]
23-12-2011
La lettre hebdomadaire
de Jean-Luc Chalumeau
Lavogez et Deleporte : deux des meilleurs artistes de demain
Fondé en 2008 par les étudiants en master « Commerce et Marché International de l’Art » de l’Institut Supérieur des Carrières Artistiques, le Prix ICART 2012 récompensant un artiste de moins de 35 ans vient d’être attribué. Ce prix se distingue de plus en plus par le professionnalisme des jeunes organisateurs, qui ont su associer à leur projet un lieu de prestige pour la présentation des candidats : l’espace Cardin, une galerie pour l’exposition des œuvres de l’artiste primé(e) : celle de Catherine Houard (31 rue Jacob 75006), des medias tels que mce-tv ( Ma Chaîne Etudiante ) ou artistik rezo.com... sans oublier la société Ricard pour le coktail ! Mais il se distingue peut-être davantage encore pour la qualité des candidats : ils étaient plus de 300 cette année, essentiellement des étudiants des écoles des Beaux-Arts de toute la France, dont douze, sélectionnés par les étudiants de l’Icart, présentaient chacun trois œuvres à un jury de professionnels. Ce dernier a particulièrement été intéressé par les démarches de Pauline Lavogez (qui a eu le prix) et d’Anaïs Deleporte, qui sera elle aussi invitée à exposer galerie Catherine Houard.

Pauline Lavogez, 20 ans, étudiante à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris, pratique l’installation parallèlement à la photographie, la danse et la performance ( www.paulinelavogez.com). Sa principale pièce présentée, Home sweet home I, était constituée par une table et trois chaises disloquées, trouées comme si elles avaient été attaquées par une armée de termites. Lavogez explore l’objet, dit-elle, elle le prend à bras le corps, lui fait rendre l’âme. Et il est vrai qu’en « écoutant son agonie », elle lui donne un nouveau souffle, elle captive le spectateur qui sent bien que l’approche apparemment destructrice de l’artiste est à la fois esthétique et poétique. « Espace de germination symbolique », l’installation de Pauline Lavogez bouscule une certaine tradition misérabiliste initiée jadis par George Segal ou, surtout, Ilya Kabakov, à travers son double caractère de violence et de fraîcheur. L’impressionnante énergie manifestée par Pauline augure bien de son avenir, s’il est vrai que l’on ne peut devenir que ce qu’ont promis les jeunes années.

Anaïs Deleporte, 20 ans elle aussi, déjà diplômée d’un master à l’université d’Arts Plastiques de Valenciennes, était classée « photographe », mais elle pratique plutôt la « peinture numérique » et manifeste ainsi que, praticienne des nouvelles technologies, elle est pleinement de son temps tout en recherchant ses références dans la peinture du passé, de Grünewald à Balthus en passant par Caravage. Anaïs Deleporte se met elle-même en scène, ou plutôt prête l’image de son corps à sa création. Un corps qui n’est pour elle qu’un moyen destiné à se dissoudre dans des interprétations originales de l’histoire de la peinture. J’ai été frappé, notamment, par La Chambre, condensé de plusieurs tableaux de Balthus (La toilette de Cathy, 1933 ; Katia lisant, 1968 ; Les beaux jours, 1944 etc...) où elle introduit des éléments entièrement personnels comme ces deux chiens blancs farfelus. Univers étrange, superlativement pictural dans son ambiguïté comme dans ses couleurs, subtilement érotique aussi. Ne cherchez pas son site : elle n’en a pas encore, mais cela ne saurait tarder. En tout cas des noms à retenir : à n’en pas douter, Anaïs Deleporte et Pauline Lavogez figureront parmi les meilleurs artistes de demain.
J.-L. C.
verso.sarl@wanadoo.fr
23-12-2011
 

Verso n°136

L'artiste du mois : Marko Velk

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