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[verso-hebdo]
29-04-2021
La chronique
de Gérard-Georges Lemaire
Chronique d'un bibliomane mélancolique

Picasso-Méditerranée, Editions in-fine / musée national Picasso, Paris, 448 p., 42 euro.

La Villa Médicis à Rome, à l'époque où Jean Leymarie était directeur, avait présenté une belle exposition de Picasso sur ce thème. Bien des années ont passée et celle-ci, conçue par le musée Picasso de Paris, est d'une facture bien différente. La division de cette manifestation de grande ampleur - et donc celle du catalogue - en cinq zones géographiques laisse un peu perplexe parce que certaines coïncide avec l'existence de Picasso (Malaga, Barcelone, l'Espagne en général et le sud de la France), et les autres concernent les thèmes de son oeuvre (l'Algérie lui est inspirée par Eugène Delacroix, la mythologie antique provient de la Grèce, et l'Italie porte en elle diverses visions qui ne sont pas liées à l'accomplissement d'un Grand Tour !). Mais, au fond, cela n'est pas important car Pablo Picasso s'est nourri de mille un sujets tirés de la culture méditerranéenne, comme, par exemple, le Minotaure, qui lui a suggéré la magnifique Suite Vollard, alors que l'Espagne lui a sans cessé donné l'envie de peindre ou de dessiner des corridas. Je pense que la division géographique peut avoir un sens, mais à condition de ne pas prendre les pays qui sont concernés comme étant toujours la source de ses rêveries et de son désir de peindre. Commençons par l'Espagne puisqu'il est né à Malaga en octobre 1881. Il est donc Andalou. Son père, Don José Ruiz y Blasco, était un peintre de valeur, mais plutôt académique qui était professeur de dessin au conservatoire du musée de la ville. Le jeune Pablo fait preuve très tôt de dons indéniables pour les arts plastiques. Son père lui prodigue des conseils et Pablo exécute son premier tableau. Le Picador, entre 1888 et 1889. En 1891, la famille se déplace à Corufa, en Galice, où le père a obtenu un poste. Un an plus tard, Pablo suit les cours de l'Ecole des Beaux-arts. Puis la famille s'installe à Barcelone où le père devient professeur à la Lonja. En 1896, Picasso, qui a choisi le nom de famille de sa mère, Il ouvre son propre atelier. Il y peint des tableaux plutôt conformistes comme L'Enfant de choeur et Science et charité. Exposé à Malaga, cette dernière lui vaut un prix. Il décide alors de séjourner à Madrid et est admis aux cours de l'Académie royale San Fernando. De retour à Barcelone en 1897 à Barcelone, il dessine des publicités et le menu du out nouveau café situé au rez-de-chaussée de la Casa Maril bâtie dans un style néo-gothique dans la perspective Liberty. Ce café a été baptisé Els Quatre Gats et est vite devenu le rendez-vous de la « Rinascenza catalana ». Il y a présenté en 1900 sa première exposition personnelle. Peu après, il s'est rendu à Paris.
De sa ville natale, Malaga, il n'a laissé que les portraits de ses parents et Le Port de Malaga (1896). De son séjour à Barcelone, il nous a laissé quelques paysages, comme La Plage de Barcelonetta (1896), Les Toits de Barcelone (1900). Et puis il y a tout ce qu'il a fait pour la publicité du nouveau café Els Quatre Gats. L'auteur a eu l'idée de mettre en évidence que Picasso a participé à la vie animée de l'endroit et qu'il a pris part à un tertulia, réunion se tenant à dates fixes pour parler de questions culturelles. En 1906, Picasso s'installe provisoirement à Gòsol, qui a été important pour deux raisons : la première est qu'on y a retrouvé des objets ibériques de l'époque néolithique (il collectionne quelques figures en pierre ou en bronze et réalise un buste de Fernande Olivier dans cet esprit) et ensuite le fait que c'est là qu'il a vraiment commencé à reprendre à son compte la leçon de Cézanne, par exemple avec le beau Paysage traité entièrement en ocre brun. Ensuite, il poursuit cette recherche à Horta, près de Tarragone, dans le sud de la Catalogne en 1908, en utilisant cette fois une plus vaste gamme chromatique. Le peintre a fait plusieurs séjours à Caduques et il y a peint en 1910 des toiles comme Les Rameurs ou Le Port de Caduques. Il ne faut pas oublier Madrid, où il est allé vivre brièvement dans sa jeunesse et où il a découvert le musée du Prado. Il y a fait ensuite un voyage d'étude et puis y est revenu en 1902 et y a fait la connaissance d'un groupe d'écrivains. Un ultime chapitre développe la question de l'influence de l'art espagnol, en particulier de Vélasquez et du Greco.
La seconde partie du catalogue concerne ce qu'on appelait encore l'Orient. La fascination que Picasso éprouve pour la Maghreb et puis pour le Proche et le Moyen Orient est purement imaginaire et a partie liée avec sa vision de l'histoire de l'art. C'est sans doute s discussions avec Henri Matisse qui ont fait naître cet intérêt pour cet univers qui exerçait encore une forte attraction pour le monde occidental. Li exécute à partir de 1954 soixante-dix dessins préparatoires et quinze toiles inspirées par Les Femmes d'Alger d'Eugène Delacroix. Eu il a été Il a été particulièrement frappé par Raphaël et par Michel-Ange. Et il a été séduit par l'aspect par les objets en céramiques retrouvés à Chypre, mais plus encore par Le Bain turc d'Ingres, qui a joué un rôle dans la composition des Demoiselles d'Avignon, précédé par Le Harem (1906).
De la même façon, c'est plus l'art italien que Italie proprement dite qui a joue un rôle fondamental dans les recherches plastiques de Picasso. Et il s'en vantait : il a déclaré qu'il n'a visité la chapelle Sixtine qu'en 19'9. Il y a voyagé en 1917, juste avant de réaliser le rideau de scène de Parade. Il n' y a peint que deux tableaux, L'Italienne et Arlequin et la femme au collier. Mais il est évident que l'art de la péninsule a été mis largement à contribution lors de sa période néoclassique. Au fond, l'artiste n'a visité que Rome, Naples et Pompéi. La Commedia dell'arte a eu une grande influence sur lui, comme on peut le voir dans le portait de son fils, Paul en Arlequin (1924). Les personnages traditionnels de ces farces populaires apparaissent aussi dans son oeuvre post cubiste et en de multiples occasions.
Picasso n'est jamais allé en Grèce. Pourtant, sa mythologie y omniprésente, par exemple dans la superbe série de tableaux exécutés pour son musée à Antibes avec les faunes et les nymphes. La Crète et les Cyclades ont été aussi une grande source d'inspiration.
La France, c'est une autre affaire. Il l'a adoptée et l'a aimée en dépit de tout. Son amour pour Paul Cézanne ne l'a jamais incité à aller à Aix-en-Provence. Il l'a découvert lors d'une exposition chez Vollard et ne l'a jamais rencontré. Pourtant, celui-ci l'a amené à faire des séjours dans le Midi pendant la période qui a précédé le cubisme et y a peint des paysages cézanniens, en particulier à Céret, auquel est dédié un chapitre assez complet. Curieusement, les autres séjours sont à peine commentés dans cet ouvrage pourtant très complet. Il est question de sa visite d'Avignon en 1914 et il est allé à Arles, en soutirant des sujets pour sas peintures, comme Lee Miller en Arlésienne (1937), mais aussi des scènes de corrida. Cannes, Juan-les-Pins, Monte-Carlo, Vallauris, Mougins, Golfe-Juan, Ménerbe, Nice, Nîmes, Perpignan, Vauvenargues, Mougins, sont autant de lieux où Picasso a vécu et travaillé, ou s'est rendu. Au fil de ces évocations, le lecteur découvre les personnages qu'il a rencontrés, ses proches, des développements nourris sur la photographie et le cinéma et une foule d'informations sur ces périodes qui se déroulent entre l'après-guerre et sa mort.
En somme, ce catalogue se présente comme une sorte d'encyclopédie. On pourra dire que la logique n'est pas toujours au rendez-vous dans la distribution des articles. Mais reste le fait que l'ensemble représente un passionnant périple dans l'oeuvre pléthorique et l'existence de cet artiste hors norme. Tout amateur passionné de Pablo Picasso se doit de le posséder. C'est une somme indispensable pour se retrouve dans le labyrinthe de celui qui est devenu une sorte de monstre de l'art moderne.




Flaubert, itinéraire d'un écrivain normand, Stéphanie Dord-Crousle, « Découvertes », hors série, Gallimard, 14, 50 euro.

C'est en 1821 que Gustave Flaubert naît à l'Hôtel Dieu de Rouen. A l'époque, on naissait encore dans le domicile familial. Mais dans son cas, son père était le chirurgien chef de cette institution. Il a eu pas mal de difficultés à apprendre à lire, mais cet obstacle passé, il s'est mis à lire avec passion. Très tôt lui est venue l'envie d'écrire des histoires. Il a commencé à écrire à partir de 1834, et ses nouvelles sont plutôt fantastiques ou dérivées du romantisme noir. C'est un bon élève. A l'époque, il passe ses vacances à Trouville. Il s'est intéressé bientôt pour le théâtre. Il obtient son baccalauréat en 1840. Pour le récompenser, ses parents lui offrent un voyage en Corse et dans le Midi. Il doit faire des études de droit, ce qui ne l'enchante guère et il les a abandonnées. Dès qu'il le peut, il se réfugie dans la maison de famille à Croisset. IL y écrit, mais avec lenteur et avec peine. En 1857, il s'est mis à se documenter en vue d'un roman orientaliste et historique qu'il a baptisé Salammbô. Il ne pourra le terminer qu'en 1862. Malgré la critique qui est assez peu favorable, il a connu un certain succès d'audience. A Paris, il se fait des amis dans le milieu littéraire, comme George Sand, fait la connaissance d'Ivan Tourgueniev, et est même devenu l'ami de la princesse Mathilde. Il est présent aux fameux dîner Magny qui réunissait des hommes de lettres. Il a achevé L'Education sentimentale en 1869. Il a mis trois ans à la mettre au point.
Il a repris ensuite un vieux projet : La Tentation de saint Antoine. Après la guerre de 1870, il a l'idée d'une farce encyclopédique qui deviendra Bouvard et Pécuchet. En 1875, au milieu de grandes difficultés financières, il a l'envie de reprendre un vieux projet, commencé en 1856, La Légende de saint Julien l'Hospitalier. Un an plus tard, sorti d'une dépression, il rédige Un coeur simple. Trois contes paraît en 1877. Il meurt le 8 mai 1880. L'auteur de cette monographie s'attache ensuite à décrire les relations que Flaubert a pu entretenir avec sa ville natale. Dès sa jeunesse, il dit la haïr. Il a toujours considéré la maison de Croisset que son père avait acheté en 1844 sur les rives de la Seine comme son refuge. Sa tranquillité lui permet de travailler et de rêver. Il y a un rythme de vie très organisé. Il et lent à écrire et, en plus, il pratique le « gueuloir » pour bien marqué les temps de la respiration. Quand il écrit Madame Bovary, il choisit de baptiser la résidence de son héroïne le bourg d'Yonville-l'Abbaye. Cet endroit ressemble assez à Ry. Là a vécu Delphine Delamare, qui a bien des points communs avec Emma Bovary. L'auteur nous fait découvrir la Normandie de Flaubert, de Pont-L'Evêque à Honfleur. Flaubert, avec son ami Maxime Di Camp, a beaucoup voyagé et a découvert l'Italie, la Grèce et le Proche Orient, de l'Anatolie à l'Egypte. Il n'a pas été que l'ermite de Croisset, il a aussi été un Parisien dans toute l'acception du terme - il a un appartement dans la capitale à partir de 1855. Il y fréquente les cercles mondains et est réputé aimer les plaisirs de la table. Il a donc été un peu plus qu'un simple provincial !




Pietramarevento, Stefano Soddu, Edizioni Scoglio di Quarto, 15 euro.

Ce livre est entièrement dédié à la Sardaigne. De différentes manières. Il y a là, pêle-mêle, des souvenirs d'enfances, des récits de voyages, des rencontres, des lieux, des réminiscences fugaces, de sensations, de paysages, de rêveries, en somme, toutes sortes de choses que sa mémoire a emmagasiné et a recréé sous des formes qui vont de la poésie à la nouvelle. De belles photographies en noir en blanc de Giacomo Nizzo ne sont pas là en guise d'illustrations, mais pour ponctuer cette circumambulation sur cette île où la beauté a partie liée à la dureté de ses plaines et de ses rives. Stefano Soddu n'en est pas à son premier recueil. Il a déjà publié des ouvrages qui sont remarquables par leur écriture ramenée à l'essentiel. Mais cette fois il a décidé de ne plus aller chercher dans sa mémoire que ce qui lui rappelle son pays natal. Artiste d'abord, sculpteur, oui, mais aussi auteur de dessins, d'installations et d'oeuvres polymatérielles, il s'est révélé un écrivain dont le style est décanté et le phrasé mélodieux.
Hic et nunc, il affirme qu'il est devenu milanais sans nul doute car il vit dans la capitale lombarde depuis de nombreuses années, mais il est resté sarde dans son coeur et dans sa conception du monde. Dans les premiers textes de ce livre, il a tenté de condenser ce qui fait la singularité inouïe de cette Sardaigne à l'écart de ce fait l'esprit de la péninsule, déjà marquée par d'innombrables diversités, du langage aux coutumes. Dans un poème, il compose une vue de ce qui pourrait être l'essence de cette grande île. Il nous entraine ensuite une petite basilique que peu de personnes connaissance et nous en dévoile les beautés. Une grande fresque est demeurée là pour nous surprendre.
Après quoi, il nous invite à aller à Bonorva, où se trouve un toute petite église, Santa Lucia. Une fois à l'extérieur, nous allons voir des tombes néolithiques. D'autres surprises nous attendent encore... Le périple se poursuit jusqu'au lieu de ses toutes jeunes années, Serramanna. On arrive enfin à Cagliari, qui n'est pas bien distante. Il nous alors possible de contempler le gilfe de Vullasimius. Et alors on a la possibilité de découvrir Cordiluno Blu, un tout petit village des alentours. C'est à ce point du voyage qu'il nous présente l'artiste Alessandra Marcelli, que Soddu apprécie tant. Notre course se poursuit sur la plage de Cuccureddus et par la suite vient le tour des Campu Ornu, pour faire enfin une halte gastronomique à Cordelino. Pour finir, la mer et la plage se peuples d'oeuvres aux formes étranges, comme un grand jeu pour offrir à ces lieux une autre dimension sans effacer jamais la première. Dans ces pages, la magie des lieux, la mise en alerte des sens, les arts plastiques et l'art culinaires font plus que cohabiter : ils donnent l'idée d'une certaine culture dans un périmètre découpé par la Méditerranée.




Omaggio a La Piega, Leibniz e il baroco, Umberto Mariani, Palais ducal, Mantoue, Il Cigno Edizioni, Rome, 120 p.

Sans aucun doute possible, Umberto Mariani est un des artistes abstraits les plus originaux de l'Italie actuelle. Son parcours est pour le moins curieux : il a commencé au début des années 1970 par faire des toiles figuratives, qui manifestait une version personnelle du Pop Art qui ne devait rien aux Américains. Il mettait en scène d'une façon particulière l'essence de sa ville natale, Milan, qui commençait à devenir capitale de la mode et du design. Il mettait en scène des meubles ou encore des accessoires féminins, surtout des bottes. La plupart de ces choses était en cuir et présentaient des plis. Après quelles recherches transitoires, il est passé à l'abstraction radicale avec des oeuvres monochromes. De son passé récent, il n'a retenu que les plus : ses compositions avaient pour caractéristique d'être plissées. Il les a d'abord réalisées en tissus, mais les difficultés techniques étaient presque insurmontables.
Alors il a décidé de les faire en plomb, un matériau facilement modelable. Une fois peint, le plomb donnait une impression de souplesse et de légèreté inégalées. Cette méthode travail lui donnait la faculté de travailler ses surfaces avec la plus grande liberté, pouvant donner une infinité de directions à ses plissures, faisant en sorte que chaque tableau pouvait être différent de l'autre. Mais depuis lors, il n'a guère modifié l'optique de sa recherche, mais il l'a sans cesse approfondie, apportant des variantes nombreuses et inattendues. Si la superficie de la toile était en perpétuelle mutation, le support en bois pouvait lui aussi prendre un aspect différent, par exemple prendre la forme d'un losange ou en un diptyque en forme de T. Ainsi, son univers plastique se changeait en une constellation qui était soumise à mille métamorphoses. Par la suite, il s'est mis à réfléchir sur le cadre. Jusque là, il avait chois des cadres avec du verre qui respectaient une certaine neutralité. Cela était efficace, mais sans fantaisie aucune. Il a décidé de rechercher des cadres sophistiqués, souvent d'anciens cadres baroques. Le contraste entre les faisceaux de lignes plissées et ces derniers ne détonait pas. Au contraire : cela donnait aux créations un relief étonnant.
Il faut dire qu'à l'origine ses plus avaient pris naissance dans son esprit quand il étudiait à l'Accademia dei Belle Arti di Brera à Milan, avec toutes ces copies de sculptures antique en plâtre dans les couleurs et avec cette étonnante collection de toile des grands protagonistes du néoclassicisme italien. Ces microcosmes plissés sont dérivés des théories de Leibniz, qui avait cru trouver la solution sur la réfraction de la lumière (cette théorie a d'ailleurs été reprise par des astrophysiciens à la fin du siècle dernier). Pour le philosophe allemand, l'espace était plusse. On retrouve un espace comparable dans l'architecture et la sculpture baroque des églises des XVIIe et XVIIIe siècle, avec ces torsions des corps et ces mouvements ascensionnels en spirale. Cela peut semble curieux, mais Umberto Mariani en est l'héritier, tout en utilisant un langage moderne en diable.
Gérard-Georges Lemaire
29-04-2021
 

Verso n°136

L'artiste du mois : Marko Velk

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